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au commencement était l'acte

Sculpture - 2017


Protocole: Boîte bipolaire à découvrir par le spectateur. L'oeuvre questionne a figure allégorique de Marianne et s’interroge sur la métamorphose engendrée par sa symbolisation.

L’œuvre intitulée « Au commencement était l’acte » se penche sur la figure allégorique de Marianne et s’interroge sur la métamorphose engendrée par sa symbolisation. Avant d’incarner Marianne, cette figure fut d’abord considérée comme la chose publique à l’image de l’épisode issu de l’Odyssée d’Homère au travers duquel Ulysse se fait passer pour Personne avant d’affirmer sa véritable identité. Personne incarne ici l’énergie collective qui a mené à la révolution. Cette énergie populaire, Marie et Anne s’en sont emparées et veillent à l’avenir de ce nouvel enfant. Une fois éduqué, Marianne se substituera à Personne. La tête de Marianne étant Capitale, elle organise et compose la réalité selon les trames héritées de ses parents. Fort heureusement, à travers le corps de Marianne, Personne la questionne. Il se pourrait que Marianne ne se soit jamais réellement séparé de Personne... Marqué par cette longue métamorphose, le corps de Marianne était à l’origine un non-lieu, dont la symbolisation lui a été infligée. Le spectateur est ainsi confronté à une boîte bipolaire, libre à lui de la changer de sens et même d’avis si cela lui sied.

The work entitled "In the beginning was the act" looks at the allegorical figure of Marianne and questions the metamorphosis generated by her symbolization. Before playing Marianne, this figure was first considered as the public thing in the image of the episode from Homer's Odyssey through which Ulysses poses as Nobody before asserting his true identity. No one here embodies the collective energy that led to the revolution. Marie and Anne have seized this popular energy and are looking after the future of this new child. Once educated, Marianne will replace Nobody. Marianne's head being Capital, she organizes and composes reality according to the frames inherited from her parents. Fortunately, through Marianne's body, no one questions her. It may be that Marianne never really separated from Nobody... Marked by this long metamorphosis, Marianne's body was originally a non-place, whose symbolization was inflicted on her. The spectator is thus confronted with a bipolar box, free to change its direction and even its mind if it suits him.



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