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l'éconormie des systèmes

Performance - 2021


Protocole: Muni d’une valise, l’artiste entre en scène. Il place sa voix (Enceinte portative) au milieu de la salle puis déploie et déconstruit une diversité de systèmes sociaux, poétiques et culturels. Le tout prenant la forme apparente d’un théâtre. Pas n’importe lequel, le Theatrum Mundi.


L'éconormie des systèmes, 2021 Installation sonore : valise, haut-parleur, bois, impressions, carton mousse. Durée : 20 min. © Musée LaM, Lille, 2021, FR Photo © Mathilde Mazars

La performance intitulée « l’éconormie des systèmes » interroge les struc-tures qui nous entourent par l’image et la narration - l’actio (jouer le discours comme un acteur par des gestes et la diction).

L’artiste muni d’une valise sur laquelle est inscrit « Nos divertissements sont finis » entre en scène. Elle place sa voix au milieu de la salle - l’intentio (trou-ver quoi dire) - puis déploie et déconstruit une diversité de systèmes sociaux, poétiques et culturels - le dispositio (mettre en ordre ce que l’on a trouvé). Le tout prenant la forme apparente d’un théâtre: le Theatrum Mundi.

L’oeuvre questionne toutes les structures. Structures politiques, culturelles et sociales. Structures musicales, formelles et poétiques. Elles sont décortiquées et déconstruites - l’elocutio (ajouter l’ornement des mots, des figures). Elles sont ensuite données à voir au public, à ressentir et à reconstruire - la memo-ria (memoria mandare, confier à la mémoire).

Au fur et à mesure de la performance, la mise en espace des structures prend la forme du théâtre de la mémoire de Giulio Camillo.

Le seul qui permet d’accéder à la connaissance universelle par le biais d’un procédé mnémotechnique: Celui d’une organisation minutieuse d’images dont l’ordre impacte directement le sens de celles-ci.



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